Le nouveau ministre de l’éducation
nationale mènera-t-il une Politique de Santé à l’Ecole ?
Le congre national du SNICS s’est tenu du
14 au 18 mai dernier. Les délégués du SNICS se sont réunis pour 4
jours de travail et de débat. Nous tenons à remercier toutes celles
et ceux qui ont participé à l’élaboration des actes de ce
congrès. Dans les pages suivantes, vous retrouvez les 4 thèmes et
la motion action qui les accompagne. Ces textes adopté dans l’unité
la plus large ont, une fois encore, renforcé et armé le SNICS pour
mieux défendre la profession.
Le nouveau gouvernement soulève beaucoup
d’inquiétudes et d’incertitudes. Des chantiers sont ouverts et
notamment celui de l’éducation. Une seule certitude,
l’externalisation de la santé de type MISSE (ou autre) que nous
avons sorti par la porte va essayer de revenir par la fenêtre…
Certaines académies tardent à publier des
circulaires, ces blocages corporatistes orchestrés vont servir de
levier pour qualifier les orientations de 2015 comme « idéologiques
mais non opérantes ».
Forte heureusement, certaines académies
les appliquent. Sont-elles de différentes ou mieux dotées en
professionnels de santé ? NON ! loin de là … Ces
académies ont simplement saisie la pertinence d’avoir une
véritable Politique de Santé à l’Ecole au service de la réussite
scolaire des élèves. Elles ont saisie la mission émancipatrice de
l’Ecole et l’enjeux sociétal que cela représente. Et, pour ce
faire, elles ont mobilisé l’ensemble de la communauté éducative.
La politique de santé à l’Ecole est
opérante, les blocages eux sont idéologiques !
Car c’est bien une opposition culturelle
qui bloque la santé à l Ecole dans certaines académies. Alors que
certains pensent La santé comme le
« pré
carré » d’experts,
ou l’affaire réservé des professionnels de santé qui « prennent
en charge » à coup de dépistages, de protocoles,
d’ordonnances…
D’autres, comme notre profession, ont une
vision plus ascendante ; ils visent l’autonomie de l’individu.
La santé doit être l’affaire de tous. C’est bien ce que
revendique le SNICS depuis sa création. Ainsi à l’Ecole, quoi de
mieux qu’une infirmière à disposition de l’élève au plus près
de ses besoins exprimés ?
N’en déplaise à certains notre place
est bien à l’éducation nationale !
Forte d’un arbitrage ministériel
favorable, dans les académies réfractaires, la profession ne doit
plus attendre pour ce faire entendre avec force !
Ce n’est pas la première fois que nous
sommes face à de tels obstacles, nous avons toujours su combattre et
ainsi, remporter de belles victoires.
Le SNICS ne renoncera pas. Il prendra ses
responsabilités, il vous appellera à manifester si nécessaire.
Bonne lecture et belles vacances à
tout.e.s !
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